illustration.jpg

Je t’aime… moi non plus. Amour, haine et ambivalence entre psychiatres et psychologues

Je t’aime… moi non plus. Amour, haine et ambivalence entre psychiatres et psychologues : Psychiatres et psychologues cliniciens valsent hésitent entre amour et haine. Cette passion se nourrit,  collectivement, de la domination symbolique de la médecine des psychiatres sur les sciences humaines des psychologues cliniciens  et, individuellement, des répétitions traumatiques des uns et des autres confrontés à la souffrance psychique.

Néanmoins, le fatalisme n’est pas de mise. La connivence pour une psychopathologie psychanalytique vivante et ouverte refusant les idéaux théologiques et scientistes de la gestion de la « santé mentale » est une source potentielle de créativité partagée. Des expériences locales en psychiatrie infantile démontrent d’ailleurs qu’une ambivalence « suffisamment bonne » peut-être co-construite et préservée dans la clinique et la recherche. Le chantier actuel de la formation aux psychothérapies psychanalytiques représente en ce sens une interface cruciale entre psychiatres et psychologues cliniciens.

Mots-clefs : psychologues cliniciens ; psychiatres ; psychopathologie psychanalytique ; formations ; psychothérapies.

Télécharger : Missonnier S., (2010), Je t’aime… moi non plus. Amour, haine et ambivalence entre psychiatres et psychologues. Psychiatrie française, n°4.